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Affichage des articles du janvier, 2018

Les personnages de ‘Cul d’artichaut’

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Ou, devrais-je plutôt dire, ‘les femmes de mon roman’, puisque d’hommes, point ici, à peine si l’on en entend parler. Une non-mixité apaisante. Et ces femmes ne sont aucunement des objets sexuels, mais bien des sujets sexuels. Des sujettes très sexuelles même ! Mais pas d’inquiétudes, ce n’est pas du Dostoïevski, 6 personnages, vous vous y retrouvez vite ! Patricia : La narratrice. Vue par elle-même : ‘Celle qui aime remplir des besoins différents chez des femmes différentes’. Vue par Christine : ‘Une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde de la sexualité féminine’ Vue par Kate : ‘Si mignonne !’ Kate : Une Américaine à Paris, l’ingénue endiablée. Vue par Patricia : ‘C’est doux et fort, piquant et fondant à la fois, c’est du Saint-Agur.’ Vue par Christine : ‘Une nymphomane’. Christine : La femme qui n’a jamais eu vingt ans. Vue par Patricia : L’amatrice d’églises romanes et de documentaires animaliers. Vue par Kate : ‘La concurrence’. Les seconds rôles : Joan : la sœur et

‘Cul d’artichaut’, une SEXO-COMÉDIE…

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‘Cul d’artichaut’ est-il un livre qu’on lit à une main ? Je ne sais pas, vous me le direz j'espère… Mais connaissez-vous beaucoup d’œuvres p0rn0graphiques où l’on rit ? Dialogues cocasses et situations incongrues titilleront vos zygomatiques à l’occasion, pour prendre le relais de vos muscles pelviens avant la surchauffe. Certains fous rires peuvent rivaliser avec des orgasmes, non ? Un roman contorsionniste, pour se tordre de plaisir et de rire, voici mon ambition.

…une sexo-comédie ÉDUCATIVE !

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Pour vous titiller les neurones du haut, pas seulement ceux qui agissent sous la ceinture. ‘Cul d’artichaut’ est une réflexion sur le ‘Comment faire l’amour à une femme sans l’avilir ?’, en contrepoint du carnassier ‘ Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer ?’ de Dany Laferrière. Audace de nouveaux mots (gynophile, patriciasexuelle…), nouveaux verbes d’action (gougnotroncher, empostérieurer…), nouveaux concepts (la polyamorosité, l’Homo sapiens sapiens homo, …) et interrogations sur le vocabulaire du sexe, tout ça pour vous.

Une sexualité verbalisée pour épanouir ses protagonistes…

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Épanouir dans l’instant et épanouir le lendemain. C’est ce que j’espère avoir illustré dans ce roman ‘Cul d’artichaut’. Et quand je dis verbalisée, ce n’est pas pour excès de vitesse ou non-respect du Stop ! ‘Cul d’Artichaut’ est la peinture crue d’une sexualité débridée, mais pratiquée dans le respect de partenaires qui communiquent. Communiquer. Niquer en commun ? Niquer d’un commun accord ? De la pornographie sans avilissement, le pied ! Cela donnera peut-être des pistes de réflexion à ceux qui pensent encore qu’il est désolant d’avoir à attendre un « OUI » pour entreprendre le corps de l’autre.

J’écris à la première personne et au présent…

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Vous n’avez qu’à lire à voix haute et vous devenez à votre tour l’héroïne principale, Patricia, la narratrice, le ‘je’ du roman. Je, auteure, revendique ce personnage, c’est mon sur-moi, mon mieux que moi, mon plus fort que moi, mon moi romanesque. ‘Cul d’artichaut’ n’est ni une autobiographie ni une autofiction, ni même une auto tamponneuse, c’est l’imagination, mise en mots, de vies de femmes qui se croisent, s’entrecroisent, s’entrechoquent, s’entremêlent. D’ailleurs, Patricia, la narratrice, le ‘je’ du roman, n’aurait jamais eu le temps de vous écrire tout ça, vous verrez qu’elle est bien occupée ! Je, auteure, revendique aussi Kate et Christine, les ‘tu’ et ‘elle’, les ‘elles’ du roman, qui se sont déc-ouvertes au fil des pages. Elles sont à leur tour la 1 ère personne quand elles s’expriment, et Dieu sait qu’elles s’expriment !

CUL D’ARTICHAUT, un titre à la noix ?

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Mais pas du tout ! Le Cul d’artichaut est une chose tout à fait respectable puisqu’il s’agit de «  La partie la plus moelleuse de l’artichaut et qui en fait le fond.  », selon le vénérable Dictionnaire de l’Académie françoise de 1765. Un certain Jean Louis Auguste Loiseleur-Deslongchamps écrivait dans son Manuel des plantes usuelles indigènes, paru en 1819 : «  Ce sont les têtes des fleurs non épanouies que l'on sert sur les tables, pour manger la substance charnue, qui forme la base des écailles calicinales, et le réceptacle des fleurs que l'on nomme cul d'artichaut . ». J’aurais donc aussi bien pu intituler mon roman «  Le réceptacle des fleurs ». Cela eût certes été plus poétique, mais risquait d’égarer mon lectorat. Signalons en effet que ‘’Cul d’Artichaut’’ n’est pas un ouvrage pour enfants ou pour ménagères de plus de nonante ans. Celles-ci se rattraperont avec la recette de Cul d’artichaut à la menthe poivrée qu’elles trouveront sur le site du magazine Marie Clair